Dans un communiqué du 8 janvier 2008, la FNEK (Fédération Nationale des Etudiants en Kinésithérapie), fait part de son indignation quant à la prise d’otage dont sont victimes au moins 150 étudiants en masso-kinésithérapie.

Il est inadmissible que des professionnels chevronnés se comportent de la sorte. Les médecins urgentistes continuent de prodiguer des soins durant leur action de grève; pourquoi les kinés salariés ne continueraient-ils pas l’encadrement des stagiaires ?
C’est d’une tristesse affligeante, de les voir s’attaquer aux plus jeunes, sans défense, et de briser l’espoir de ceux qui souhaitent rentrer dans notre corps professionnel.
Nous ne pouvons pas rester indifférents.
Nous dénonçons l’irresponsabilité des meneurs qui refusent un droit à plus de liberté par l’inscription au tableau de l’Ordre, et leur devoir d’encadrer les étudiants.
Il faut nous poser la question de savoir si les salariés peuvent garder l’exclusivité de l’encadrement des stages.
Nous nous posons déjà la question pour les épreuves du diplôme.
En effet il n’y a-t-il pas déjà des examinateurs issus de l’exercice libéral ?

Bernard CODET