La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rattachée au Ministère des Affaires sociales et de la Santé vient de publier un document de travail sur la formation aux professions de la santé en 2011.

Concernant les Kinésithérapeutes, il ressort que la profession continue sa féminisation : 56 % des diplômés en 2011 sont des femmes.

Plus de 85 % des nouveaux inscrits dans la formation sont uniquement titulaires d’un Baccalauréat et 9,2 % détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur. Les Baccalauréats scientifiques (Série S) sont largement majoritaires avec un taux de plus de 97 % alors qu’ils ne représentent que moins d’un tiers chez les élèves infirmiers.
Plus de 89 % des inscrits en 2011 étaient soit en classe préparatoire (47,6 %) soit en PCEM1 (40,2 %) l’année précédant leur entrée en formation.

À l’heure où la généralisation de la PACES est mise en cause par le Gouvernement et où la polémique enfle sur les frais de scolarité du nouvel IFMK public de Brest (voir ici), force est de constater que l’accès aux études de kinésithérapie demeure l’apanage des enfants de classes privilégiées : seulement 7,4 % des pères des étudiants en 2011 étaient ouvriers et plus de la moitié étaient cadres et professions intellectuelles du supérieur ou artisans, commerçants ou chefs d’entreprise.

Tous les chiffres: voir ici