Merci à toutes et tous qui ont d’ores et déjà répondu à l’appel lancé par le Syndicat des kinésithérapeutes de Paris le mardi 12 décembre suite aux courriers reçus de la CPAM de Paris contre les DE.

Nous invitons chacun d’entre vous, adhérent d’un syndicat ou non, à signer la pétition qui sera portée dès son nombre conséquent au Ministère de la santé.

Téléchargez le formulaire de pétition

Diffusez cette information à vos confrères et incitez-les à participer : seule une action collective massive est susceptible de faire reculer la CPAM.
Les 50 professionnels qui encourent une sanction conventionnelle ne sont pas les seuls concernés : demain, ce seront ceux qui pratiquent un DE moindre et un jour, tel est le souhait de nos politiques et de l’Assurance Maladie, il n’y aura plus du tout de DE.

Tous vos arguments communiqués sont lus avec attention : convention obsolète, nomenclature non adaptée à l’exercice actuel, spécificité d’exercice, exigence de qualité, soins dispensés en ne recevant qu’un seul patient à la fois, prix des loyers et des charges ne cessant de grimper, augmentation de la CFE, coût de la vie à Paris, plateaux techniques toujours plus onéreux, nouvelles cotisations professionnelles obligatoires, mise aux normes d’accessibilité des cabinets, etc.

Depuis des années, les tarifs conventionnels n’évoluent pas, et 2018 n’apporte aucune perspective : avenant conventionnel signé par le SNMKR qui n’accorde aucune augmentation décente mais crée de nouvelles contraintes, hausse de la CSG dont la compensation promise n’est qu’hypothétique, menace d’une nouvelle cotisation pour l’assurance chômage – alors que les libéraux n’en veulent pas -, baisse progressive du rendement de la retraite complémentaire…

Cela concerne tous les kinésithérapeutes parisiens – qu’ils fassent usage du DE sur 5 % de leur patientèle ou qu’ils pratiquent un DE de 5 € pour 80 % de leurs actes – qui pourtant continuent d’accepter les patients en CMU, AT et AME (même s’ils ne viennent pas à leurs rendez-vous sans prévenir…) parce qu’ils font ce métier par passion, pour soigner, rééduquer… mais aussi pour vivre !

Pour ses adhérents, le Syndicat met à disposition une procédure en fonction du courrier que vous avez reçu. Sachez par ailleurs qu’une étude juridique est en cours face à cette problématique.

Pour celles et ceux qui souhaitent bénéficier de ces conseils techniques et administratifs, nous vous invitons à adhérer en ligne, à nous rejoindre.