La Commission européenne a annoncé «une évaluation des réglementations nationales en matière d’accès aux professions» dans la perspective d’ouvrir certaines d’entre elles afin d’encourager la mobilité professionnelle au sein de l’Union européenne, stimuler la compétitivité nationale et permettre d’offrir au consommateur un choix plus large à un meilleur prix.
A cette fin, la Commission européenne a pré-listé 22 professions parmi lesquelles la kinésithérapie.

Si des déréglementations peuvent se concevoir pour certains services ou métiers, comment est-il envisageable de déréglementer une profession de santé ? Une déréglementation de la profession ouvrirait la voie à de nombreuses problématiques particulièrement dangereuses : outre la limitation démographique liée au numerus clausus, l’impact affecterait la qualité et l’économie de la profession comme des comptes sociaux.

La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) intervient actuellement auprès de toutes les instances concernées afin d’exclure la kinésithérapie du champ de la déréglementation projeté par l’Union européenne.