Afin de renforcer l’attractivité des métiers de la rééducation à l’hôpital public, Marisol Touraine avait annoncé en février 2016 la mise en place d’un groupe de travail avec les organisations syndicales représentatives de la fonction publique. Alors que ces dernières prônaient en premier lieu de débattre de la grille indiciaire avant de proposer des mesures incitatives pour les zones sous-denses, la DGOS a décidé de faire l’inverse !

En effet, elle propose aujourd’hui une prime forfaitaire mensuelle de 120€ bruts pour les MK et les orthophonistes titulaires et stagiaires exerçant dans un établissement situé sur un territoire « présentant un risque significatif de fragilisation de l’offre de soins ».

Le projet de décret indique que la liste des établissements concernés par cette prime est révisable chaque année par l’ARS sur proposition du directeur d’établissement. Comme l’indiquent dans leur communiqué les organisations syndicales représentatives de la fonction publique « ces primes ne seront pas demandées par les directeurs d’établissement au vu des contraintes budgétaires actuelles ».

La FFMKR s’offusque de cette « aumône » qui ne valorise pas les compétences des MK et ne répond pas aux attentes des professionnels de la rééducation.

Elle demande en conséquence l’intégration des MK dans la catégorie A de la FPH afin que leur niveau d’études bac +5 soit enfin reconnu.

Ce n’est pas en niant l’évolution de la formation initiale de la profession que les tutelles arriveront à favoriser le développement de l’exercice mixte !

(source : communiqué FFMKR du 20/04/2016)