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Coutumier des tracasseries administratives, le RSI ne cesse de poser des difficultés tant à ses assurés qu’aux professionnels de santé.Dernier moyen mis en œuvre par ses services : opposer aux kinésithérapeutes que le réentrainement à l’effort n’est pas à la nomenclature et que des questions de sécurité nécessitent qu’il se fasse au sein d’une structure médicalisée, ce qui induit que le kinésithérapeute doit être salarié d’un cardiologue (car la facturation des séances est intégrée aux actes de ce dernier).

À ce rythme, le RSI risque fort cet hiver de refuser toute prise en charge des nourrissons atteints de bronchiolite vu que le décret d’actes n’a toujours pas évolué sur ce point et impose, comme pour la rééducation après infarctus récent, la présence d’un médecin pouvant intervenir à tout moment.

Dans le cas d’un tiers-payant, le RSI vous demandera un indu portant sur la totalité des actes effectués. Faut-il renoncer pour ces patients à la pratique du tiers-payant ? Sans doute, au risque de ne pas se voir rémunérer. Mais dans ce cas et afin de ne pas pénaliser les assurés du RSI, il convient surtout d’informer ces patients que les soins, prescrits par leur médecin, pourraient ne pas être pris en charge par leur régime.