Depuis plusieurs mois, alors que le Gouvernement pilote son rouleau compresseur pour imposer sa « retraite universelle », nos Syndicats représentatifs ont tenté de négocier l’intégration des professions paramédicales libérales par l’intermédiaire de la Fédération Française des Praticiens de Santé (FFPS)*.

Celle-ci a rapidement posé quatre lignes rouges :
• Une compensation totale de la hausse des cotisations
• La distribution des réserves de la CARPIMKO aux seuls bénéficiaires de cette caisse
• La préservation de l’ASV qui constitue une contrepartie aux engagements des professionnels conventionnés et non un avantage
• Le maintien des prestations actuelles et futures

À quelques jours de la présentation du projet de Loi en Conseil des Ministres, aucune de ces quatre alertes n’a donné lieu à des dispositions actées satisfaisantes pour les régimes de retraite des professionnels libéraux !
À l’heure où certains corps professionnels obtiennent dérogations et aménagements, les libéraux de santé demeurent toujours dans l’attente, excepté d’autres paramédicaux qui, au sein de la FFPS, semblent se contenter d’avancées ne concernant qu’eux seuls, comme par exemple une reconnaissance de la pénibilité de leur travail.

L’heure semble donc à une réaction ferme, s’il est encore temps, que nos Syndicats représentatifs de la profession doivent initier en dehors de la FFPS qui a ici montré les limites de son influence.


* Créée en août 2017, elle se compose des principaux syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs-kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues, à savoir : Convergence infirmière, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, l’ONSIL, l’UNSMKL, le SNAO et le SNIIL.