Les recommandations émises par la HAS en 2019 à propos de la bronchiolite font peser sur le système de santé et les urgences un risque insupportable en cette période de crise sanitaire. Malgré un recours devant le Conseil d’État engagé par la FFMKR et malgré des insuffisances significatives dans le sérieux de ces recommandations, l’engorgement actuel des établissements de santé devrait commander de miser, plus que jamais, sur la prise en charge et le suivi des nourrissons atteints de bronchiolite en milieu libéral.

L’État, l’ARS, l’Assurance Maladie comme les médecins pédiatres et généralises, devraient tout mettre en œuvre afin de maintenir autant que possible les nourrissons dans une prise en charge de ville. Les kinésithérapeutes sont disponibles afin d’évaluer, surveiller et limiter l’encombrement des voies aériennes des petits patients et d’éviter, encore plus cette année, qu’ils finissent, faute de suivi initial ou d’une bonne orientation, dans les services d’urgence qui, à ce jour, ont bien d’autres préoccupations.