Dans une instruction, le ministère chargé de la santé vient enfin d’apporter des précisions utiles concernant la prise en charge de la bronchiolite.

Cette circulaire opposable rappelle que « quand cela apparaît nécessaire au terme de l’évaluation par le médecin de soins primaires, il est essentiel d’assurer une surveillance pluridisciplinaire du nourrisson afin de ne pas le perdre de vue pendant cette période critique en associant notamment les kinésithérapeutes libéraux si l’enfant est au domicile ».

Le médecin généraliste ou le pédiatre assurant le suivi devra s’assurer après l’évaluation du nourrisson de la mise en place des mesures éducatives et de surveillance adaptées à l’évaluation du nourrisson par les professionnels de premier recours, dont les kinésithérapeutes ou les réseaux bronchiolite.

C’est pour cette raison que le ministère appelle à mettre en avant les services de gardes proposés par les réseaux de soins et ainsi éviter les consultations inutiles aux urgences.

Enfin, il est rappelé que

L’acte de rééducation des maladies respiratoires avec désencombrement urgent (bronchiolite du nourrisson, poussée aiguë au cours d’une pathologie respiratoire chronique) est toujours inscrit à la nomenclature des masseurs-kinésithérapeutes.

Au final, en cas de bronchiolite,

  • les médecins peuvent donc prescrire pleinement de la kinésithérapie ;
  • les kinésithérapeutes doivent assurer une évaluation, participer à l’éducation thérapeutique de l’entourage et, si la situation le justifie, pratiquer les actes de désencombrement des voies aériennes supérieures et inférieures.