Les réponses jusqu’ici apportées face à l’épidémie de bronchiolite, bien que rapides, demeurent insuffisantes et aboutiront à une inefficacité faute d’un accompagnement cohérent et structuré des nourrissons et de leurs parents.

Il est à saluer la volonté d’orienter ces patients vers la médecine de ville, directement ou par régulation médicale du « 15 ». Des outils d’informations sont ainsi disponibles ci-dessous.

En revanche, l’obstination à ne pas inciter à la prescription médicale de kinésithérapie rend strictement impossible un accompagnement des petits patients et de leurs familles, la mise en place d’une surveillance quotidienne et le développement d’une éducation à la santé à la hauteur des enjeux.

Il semble encore nécessaire de rappeler que les recommandations professionnelles prônent un suivi kinésithérapique permettant une surveillance continue, des soins de désencombrement lorsque l’état clinique le justifie, et un volet d’éducation à la santé dont sont fortement en besoin et demandeurs les jeunes parents.

C’est la raison pour laquelle, la profession renouvelle ses appels à renouer avec la prescription médicale de kinésithérapie. C’est en outre permettre au médecin généraliste ou au pédiatre, qui ne sont pas en mesure de suivre au jour le jour l’ensemble des nourrissons, de s’assurer de la présence d’un professionnel de santé sentinelle auprès de ses patients. A ce titre, l’ensemble des réseaux de santé impliqués invitent les médecins à entrer dans cette coordination que leur prescription fait naître sur la base des recommandations de la Haute autorité de santé ci-dessous reprises.

Les mesures déjà prises sont nécessaires mais elles ne sont pas suffisantes et, en l’état, sont et seront inefficaces. La profession appelle à finaliser la réponse à cette problématique.

 

Flyer « Urgence pédiatrique » Document « Pour mon enfant, face à l’urgence, j’adopte les bons réflexes ! » Affiche « Urgence pédiatrique »