Le nombre de kinésithérapeutes conventionnés a progressé en France de 3,9 % en 2020. À l’exception de 4, tous les départements français bénéficient de cette hausse qui se porte principalement sur le zones dites intermédiaires. C’est le constat fait en 2020 par une étude observationnelle portant sur l’évolution de la démographie des kinésithérapeutes libéraux conventionnés en 2020. Bien que marquée par la crise sanitaire et une baisse du volume des actes pratiqués de près de 12,6 %, 2020 « semble constituer l’aboutissement du vœu des signataires de l’avenant 5 de procéder à un rééquilibrage des installations des professionnels sur le territoire ».

Cette hausse des effectifs se constate également à Paris qui enregistre une hausse de 2,06 %, soit 67 kinésithérapeutes de plus dans la capitale. Face à des variations relativement faibles d’une année sur l’autre, l’observation sur 3 années permet de constater que les arrondissements les plus attractifs sont les 4 centraux ainsi que les 11ème et 16ème arrondissements. À l’inverse, le 18ème, le 20ème et le 6ème perdent sur la période entre 2017 et fin 2020 entre 3,95 % et 10,58 % de praticiens.

Ces constats ne permettent pas de voir une amélioration de l’adéquation entre la demande de soins et l’offre, en cabinet comme à domicile, dans un contexte où, hors crise sanitaire, de nombreux professionnels ne peuvent répondre à toutes les demandes de soins qui leur sont faites.